mardi 2 septembre 2014

Tes mots sur mes lèvres

Titre : Tes mots sur mes lèvres
Auteur : Katja Millay
Éditeur : Fleuve Noir
Collection :Territoires
Date de parution : 2 janvier 2014
Nbr de pages : 504


Résumé Je m’appelle Nastya. Voilà 452 jours que je ne parle plus. À personne. Depuis que quelqu’un m’a volé ma vie et ma seule passion.
Dans mon nouveau lycée, personne ne sait qui je suis et tout le monde me fuit. Sauf Josh Bennett.
Il est toujours seul, comme moi. Un jour il me parle. Et ma vie change. Encore une fois.


Mon Avis

♫ Blame Me - The Pretty Reckless ♫

J
’avais beaucoup entendu parler de Tes mots sur mes lèvres, et j’avais vraiment très envie de le lire par curiosité surtout. Je ne me suis pas beaucoup renseigné dessus toute fois, je voulais me laisser la surprise. Je trouvais la couverture vo très jolie, mais maintenant que je sais ce qu’il contient, je la trouve encore beaucoup plus belle. Ce pot de glace reversé sur le tarmac prend tout son sens à présent. Je ne comprenais pas ses notes de musique sur la couverture française, maintenant, elles ont tout un sens.
J’ai découvert la plume de Katja Millay à travers les yeux des deux personnages principaux, Nastya et Josh, même si quelque part on sent bien que Nastya est plus importante aux yeux de l’auteur que son personnage masculin. Ici, il s’agit bien d’une narration alternée, ou d’un journal collectif, appelez ça comme bon vous semble, on vit donc l’histoire à travers les yeux des personnages.
Nastya débarque dans un nouveau lycée, où personne ne la connaît. Elle vient emménager chez sa tante qui ne veut pas vraiment d’elle. On comprend mieux pourquoi après quelques pages. Il faut juste le temps qu’on se repère. Lorsque j’ai commencé à lire Tes mots sur mes lèvres, j’étais perdue, je me suis vraiment dit « MAIS Où suis-je et qui sont ces gens ?!! » Ils m’ont paru étranges et bizarres, et je me demandais vraiment qu’est-ce que je faisais là, à essayer de comprendre ce qui est arrivé à ces gens et ce qu’ils attendaient de moi. Nan, sérieux, c’est vraiment le sentiment qui m’a envahie au début de ma lecture. Et puis plus j’avançais et plus je comprenais mieux les personnages, plus ils me semblaient familiers et moins des étrangers. J’ai aimé ce sentiment. Apprendre à connaître les personnages. Pace que d’habitude, dans mes autres lectures, j’ai tout de suite l’impression de les connaitre depuis toujours. J’ai compris que Nastya n’était pas la pétase autiste qu’elle voulait faire croire qu’elle était et que sa psychologie autodestructrice révélait du génie. Que Josh n’était pas le garçon sans cœur et bagarreur mais quelqu’un qui croit plus au malheur qu’au bonheur. Que le garçon blondinet n’était pas un coureur de jupon, mais quelqu’un de profondément amoureux. J’ai réalisé alors que l’auteur avait mis sur papier ce truc qu’on déteste tous, premier regard premier jugement. Ça m’a remarquable touchée.

Je vis dans un monde sans magie. Sans miracle. Un endroit où n’existent ni voyants, ni loups-garous, ni ange, ni super héros pour me sauver. Un lieu où les gens meurent. Où la musique tombe en miettes…

J’ai aimé la plume de l’auteur. Ses mots, ses bouts de phrases remplis de sentiments profonds et heurtant. Il y a eu des moments longs qui ne m’ont pas trop dérangée, mais aussi des moments plus longs qui eux m’ont gênée. Il y a un temps où il faut laisser l’histoire se développer et d’autres où il faut faire avancer l’histoire. J’aurais aimé que l’auteur maîtrise un peu mieux ce savoir.
Le secret de Nastya, qui elle est vraiment, ce qui lui est arrivé, nous est livré par pièces détachées tout où long de l’histoire, alors qu’elle se rapproche de Josh dont on sait presque tout dès les premiers chapitres, mais il faut attendre la deuxième partie du roman, quasiment la fin, pour savoir qui elle est vraiment. Autrefois, elle aimait jouer de la musique, c’était sa raison d’exister, mais on l’a assassinée, et à présent, elle n’a plus aucune raison d’exister, sauf ce venger, et depuis qu’elle sait, elle ne parle plus. Josh, c’est différent, ce n’est pas lui qui est mort, il attire le malheur.
La romance met longtemps à arriver, mais lorsqu’elle est là, c’est beau c’est merveilleux, du moins jusqu’à ce moment… ce moment où je n’ai rien comprit. Je n’ai pas aimé la tournure des événements, ça m’a perturbée. Et puis la fin a tout rattrapée. Je n’ai pas pensé à comment tout ça allait se terminer pendant ma lecture, mais je n’aurais certainement pas imaginé ça.

Un jour peut-être l’un de nous trouvera la clef. Peut-être est-ce ce dont j’ai besoin. Que l’on m’explique qui je suis.

Je n’avais jamais lu de livres parlant de musique, c’était nouveau pour moi. J’ai aimé ça. Je n’avais jamais lu de livre portant sur ce sujet. J’ai aimé ça. J’ai eu le sentiment que ce livre n’avait pas été écrit pour être vendu, que l’histoire était fraîche, pleine de surprises sur la tournure des événements. Mais je n’ai pas pleuré. J’aurais aimé que Nastya accepte plus vite ce qu’elle ressentait et passe à autre chose. Ça n’empêche pas que ce livre est une perle magnifique, une belle histoire à ne pas rater. Sur le pardon. Sur ce qui nous maintient en vie.

7 commentaires:

  1. J'adore la dernière phrase (je crois) de ce livre. Qui nous explique une réaction du début du livre qu'on avait déjà oublié! :D Coup de cœur pour moi ce livre <3

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    1. Ah oui, j'avais presque oublié cette partie là, lorsque l'histoire du grand-père prend tout son sens :) MAGNiFIQUE.

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  2. Un livre qui me tente énormément ! Contente qu'il t'aie plus ! :D

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  3. Belle chronique :D ce roman me tente énormément, je n'ai lu que de bons avis dessus !

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  4. Une jolie histoire que j'ai beaucoup aimé dans l'ensemble !

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  5. Ta chronique est très belle. Et le roman est très beau aussi, ça a été un de mes premiers coups de cœur de 2014 (ou derniers de 2013, je sais plus si je l'ai lu en décembre ou en janvier aha)

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